100 % PUR-SANG... PETIT GASCON SAINTONGEOIS

Nos petits gascon saintongeois sont issues des meilleurs lignées travail et standard , la séléction est sérieuse et rigoureuse, nous voulons des chiens qui chassent dans le style propre au gascon saintongeois, des chiens collés a la voie bien en meute avec une vitesse de chasse qui correspond a la race, nos chiens conviennent aussi bien sur le sanglier que sur le liévre. L'objectif de séléction de l'élevage en standard est d'alléger le type Gascon en maintenant de l'os, faire des chiens plus sec en tète avec plus de grace et de noblesse "très racé" la robe blanche picaillée y compris en tète est recherché mais toujours avec une bonne pigmentation, nous voulons des Gascon Saintongeois qui se rapproche plus du type Saintonge que Gascon, c'est un choix de séléction.
L'affixe "Danse avec les loups" a été crée en 1992.

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Chiens courants d'autrefois et d'aujourd'hui

LE GASCON SAINTONGEOIS
(Le Chasseur Français Juin 1953)
Lorsque l'on fait le croisement entre deux variétés, il est bien rare que l'on obtienne un type absolument intermédiaire entre ces deux variétés. Même si cela était possible, il serait plus rare encore que ce type se maintienne toujours à cet état intermédiaire, parce que, selon les goûts et la sélection de tels et tels éleveurs, il se rapprochera davantage de tel ou tel type originel. En ce qui concerne le Gascon Saintongeois, il ne peut que tendre vers le type- gascon, du fait que le Saintongeois n'existe plus et qu'on ne peut ainsi revenir vers lui, comme retrempe dans le sens Saintongeois.
Quand on veut faire la comparaison entre le chien obtenu par croisement avec les deux souches primitives, on ne peut pas tenir compte des variations de certains détails entre familles différentes. On ne peut se baser que sur les standards officiels.
Nous allons donc faire quelques comparaisons entre l'ancienne description du Saintongeois et les standards du Gascon et du Gascon Saintongeois, tout au moins en ce qui concerne quelques caractéristiques propres à chacune des variétés.
Pour l'aspect général, nous savons que le Saintongeois était très grand, très beau et très noble, avec certaines ressemblances avec le lévrier. Le Gascon est aussi un chien noble et majestueux, mais plutôt massif que bâti en lévrier.
Le Gascon Saintongeois, dit le standard, doit, dans son aspect général, accuser la grande espèce des deux races dont il est le produit. Théoriquement, c'est très bien et c'est très logique. Mais cela ne donne aucune image réelle de son aspect général ; de sa silhouette et de son importance.
En ce qui concerne la tête, la différence était très grande entre le Saintongeois et le Gascon. Le premier avait la tête légère, osseuse, décharnée. Le second a la tête plutôt forte et souvent même beaucoup trop lourde. J'en ai vu en exposition qui avaient certes une tête noble, majestueuse, mais réellement trop monumentale.
Lé Gascon Saintongeois doit avoir la tête assez sèche, de forme allongée, avec un crâne allongé de forme ogivale.
Le nez du Saintongeois était un peu retroussé.
Le Gascon a le chanfrein busqué et le Gascon Saintongeois parfois busqué. Les oreilles du Saintongeois étaient demi-longues. Celles du Gascon et du Gascon Saintongeois sont longues et doivent atteindre le bout du museau. Le cou du Saintongeois était long, léger, sans fanon. Le cou du Gascon et du Gascon Saintongeois est moyennement long, avec toujours du fanon chez le Gascon et parfois un peu de fanon chez le Gascon Saintongeois.
Le Saintongeois avait la poitrine plutôt étroite et le flanc retroussé.
Le Gascon a la poitrine très développée dans tous les sens, haute, large et profonde, avec un flanc plat bien descendu (ce qui est évidemment tout à l'opposé du flanc retroussé).
Le Saintongeois avait le pied de lièvre. Le Gascon a le pied de loup. Le Gascon Saintongeois un pied d'une forme ovale.
En ne tenant compte que du standard, on peut s'apercevoir que, dans l'ensemble, le Gascon Saintongeois se rapproche plus du Gascon que du Saintongeois. Dans la réalité, il s'en rapproche encore bien davantage, et il arrive parfois que, dans les expositions du Midi, des frères de même portée figurent les uns dans la classe des Gascons, et les autres dans la classe des Gascons Saintongeois. Il n'est même pas impossible qu'un ou deux sujets plus légers soient catalogués chiens de l'Ariège. Sans compter que certains peuvent être grands Gascons, grands Gascons Saintongeois, et d'autres Gascons et Gascons Saintongeois "de petite taille. Cela ne fait de mal à personne et cela permet aux propriétaires de récolter une plus ample moisson de cartons de prix.
Nous avons vu que MM. Hennessy avaient régénéré les chiens Saint-Légier à l'aide du Fox-Hound.
M. de Carayon-Latour, qui lui aussi se trouvait possesseur de Saintongeois Saint-Légier s'associa, en 1846, à M. de Râble, qui possédait une splendide meute de Gascons. La retrempe des Saint-Légier se fit donc à l'aide de Bleus de Gascogne, choisis parmi ceux qui se rapprochaient le plus du type saintongeois, car son idéal était de vivifier et de reconstituer la race de Saint-Légier.
On peut préciser que M. de Carayon-Latour fit également appel à des chiens Bleus d'un type spécial, qui existaient à cette époque et qui étaient appelés chiens de Bordeaux.
Lorsque les chiens de Virelade furent exposés pour la première fois à Paris, ils furent unanimement admirés et loués par les grands veneurs.
Voici ce qu'en dit Lecoulteux : « Ces chiens, que l'on pouvait appeler la race de Saintonge perfectionnée, ont beaucoup de ressemblance avec leurs ancêtres de Saint-Légier. Ils sont très grands, ont une tournure et une noblesse singulières. On voit que ce sont des chiens de haut lignage. Forts et légers en même temps, ils sont peut-être un peu longs. »
De son côté, le marquis de Mauléon écrivait : « Cette race, bien caractérisée, puisqu'elle était formée de matériaux ayant entre eux une grande analogie, produit des chiens de taille de 24 pouces. Leurs principales qualités sont la finesse du nez, l'amour de la chasse, qui les fait chasser beaucoup plus pour goûter la voie que pour faire la curée de l'animal, la parfaite régularité et la longue persistance de leurs quêtes, dont la vitesse se proportionnait au temps de la voie chassée, enfin la justesse de la suite. »
En somme, comme le dirent fort justement MM. Castet, le Saintongeois avait beaucoup de train et de fond... il avait du cœur à l'ouvrage. Mais il n'avait pas le coffre. « Le croisement avec le chien de M. de Râble n'a pas touché à cet admirable cœur, mais l'a placé dans un coffre où il se trouve plus à l'aise, dans une machine qui lui permet de satisfaire toutes ses ardeurs. Le chien Gascon Saintongeois est vite, très vite même pour un chien français, et il n'est peut-être pas inférieur à beaucoup de bâtards. Si son allure est un peu moins rapide, il est certain qu'il prend son animal souvent tout aussi vite que des Anglo-Français, grâce à son nez. »
II est amusant de noter que M. de Carayon-Latour n'a pas hésité à relever certain défi. Bon nombre de veneurs estimaient en effet que, si ses chiens réussissaient à prendre des chevreuils dans sa région, c'était parce que la chasse n’y offrait pas les mêmes difficultés que dans certaines autres contrées. Il s'est rendu à Pons, chez le marquis de Dampierre. Il a attaqué-deux chevreuils et les a forcés tous les deux. Il est allé jusque dans la forêt de Loches, où il a pris trois chevreuils sur les cinq attaqués. Et le marquis de Lur-Saluce écrivait son admiration en ces termes : « II faut avoir assisté à ces chasses pour se faire une idée de ce que sont nos chiens. Quelle menée magnifique ! Quelles gorges superbes ! Quelle tenue •jusqu'à la fin ! Quelle sûreté dans le change ! Des bâtards n'auraient pas pris plus vite... Personne n'osera plus dire maintenant que l'on ne prend pas avec des chiens français. »
MM. Castet, qui n'ont pas ménagé leurs louanges au Bleu de Gascogne pour le courre du lièvre, sont beaucoup plus réservés à ce sujet en ce qui concerne le Gascon Saintongeois. « Malgré ses éminentes qualités, écrivent-ils, le chien de Virelade ne fait qu'un chien de lièvre incomplet. La preuve en est dans cette nécessité qui a obligé les équipages du Midi, montés en sang de Virelade le plus pur, soit à s'adjoindre quelques briquets, soit à faire un nouveau croisement Virelade-Ariégeois. Il manque en effet de ce perçant, de cette activité débrouillarde, de cette intelligence de la chasse indispensables au chien de lièvre. »
Selon les goûts et les nécessités de la vénerie moderne, il n'est tout de même pas assez vite, comparé à de bons bâtards.
Très employé comme chien de lièvre dans la région du Midi et du Sud-Ouest, à l'époque où l'on y courrait beaucoup de lièvre, il a été peu à peu abandonné par la petite vénerie, comme il l'avait été. par la grande.
C'est ce qui explique que son effectif soit malheureusement trop réduit, car, dans l'ensemble, c'était tout de même un vrai, beau et bon chien français.
Paul Daubigné.
VP
Standard du Gascon Saintongeois




Standard FCI n°21 /. . 2006 / F (Le 21 bis est supprimé)
Nom de la race : GASCON SAINTONGEOIS
1 race- 2 variétés : grand et petit. Avec épreuve de travail.
(1CACIB, 2 CACS par sexe) .
ORIGINE : France.
DATE DE PUBLICATION DU STANDARD D'ORIGINE EN VIGUEUR : 14-05-2007.
UTILISATION :
Grand Gascon Saintongeois : Chien utilisé pour la chasse à tir, et parfois à courre, du grand gibier, mais aussi du lièvre, généralement en meute ou individuellement comme limier.
Petit Gascon Saintongeois : Chien polyvalent utilisé pour la chasse à tir. Son origine en fait un spécialiste du lièvre, mais il chasse aussi fort bien le gros gibier.
CLASSIFICATION F.C.I. : Groupe 6 Chiens courants, chiens de recherche au sang et races apparentées.
Grand : section 1.1 chiens courants de grande taille, avec épreuve de travail.
Petit : section 1.2 chiens courants de taille moyenne, avec épreuve de travail.
BREF APERÇU HISTORIQUE :
Grand : Au milieu du 19ème siècle, le Comte Joseph de Carayon-Latour voulant régénérer la race déclinante des chiens de Saintonge, unit les derniers descendants avec les Bleus de Gascogne du Baron de Ruble, créant ainsi le Gascon Saintongeois, mais provocant la disparition du chien de Saintonge.
Petit : Au milieu du 20ème siècle, quelques veneurs du Sud-Ouest sélectionnèrent les plus petits sujets de leurs portées de Grand Gascon Saintongeois et fixèrent cette variété, principalement destinée, à l'origine, au courre du lièvre.
ASPECT GENERAL :
Grand : Chien très bien construit, donnant tout à la fois une impression de force et d'élégance .De type très français quant à la tête, la robe et l'expression.
Petit : Chien de taille moyenne, bien proportionné, distingué.
PROPORTIONS IMPORTANTES :
Hauteur au garrot / longueur scapulo-ischiale dans le rapport de 10 /10,5. Longueur du museau égale à celle du crâne.
COMPORTEMENT / CARACTERE :
Chien d'ordre par excellence, fin de nez, entreprenant, doté d'une très belle gorge. Il s'ameute d'instinct. Calme, affectueux, se met facilement aux ordres.
TETE :
Les lignes du crâne et du chanfrein sont divergentes.
Région crânienne :
Crâne : Vu de face, bombé et plutôt étroit ; la protubérance occipitale est bien marquée. Vu de dessus, l'arrière du crâne est de forme ogivale prononcée.
Stop : Peu accentué.
Région faciale :
Truffe : Noire ; bien développée ; narines bien ouvertes.
Lèvres : Recouvrant la mâchoire inférieure, commissure discrète. Le bord des lèvres est de couleur noire.
Chanfrein : Fort ; légèrement busqué.
Mâchoires : Articulé en ciseaux. Incisives implantées bien d'équerre par rapport aux mâchoires.
Joues : Sèches.
Yeux : De forme ovale ; bruns. Bord des paupières noir. Expression douce et confiante.
Oreilles : Fines, papillotées, elles doivent atteindre au moins l'extrémité de la truffe. Attachées en dessous de la ligne de l'œil et assez en arrière, dégageant bien le crâne.
COU :
De longueur et de grosseur moyenne. Légèrement arqué, portant peu de fanon.
CORPS :
Dessus : Bien soutenu, sans excès de longueur.
Rein : Bien attaché, légèrement voussé, assez musclé, pas trop long.
Croupe : De bonne largeur, légèrement oblique.
Poitrine : Large, longue, elle descend au niveau du coude. Poitrail assez ouvert.
Côtes : Légèrement arrondies et longues.
Flanc : légèrement relevé.
Fouet : Attache forte ; bien effilé à son extrémité, atteignant la pointe du jarret. Elégamment porté en lame de sabre.
MEMBRES :
Membres antérieurs :
Vue d'ensemble : Avant main puissant.
Epaule : Assez longue, musclée ; moyennement oblique.
Coude : Au corps.
Avant bras : Forte ossature.
Pied : D'un ovale peu allongé ; doigts secs et serrés. Coussinets et ongles noirs.
Membres postérieurs :
Vue d'ensemble : Arrière-main bien proportionné.
Cuisse : Longue et bien musclée.
Jarret : Large ; bien coudé ; bien descendu, bien dirigé dans l'axe du corps.
ALLURES :
Régulières et faciles.
PEAU :
Souple et pas trop épaisse. Blanche à taches noires.
ROBE :
Poil : Court et serré.
Couleur : Le fond est blanc, taché de noir, quelquefois moucheté mais sans excès. Deux taches noires sont généralement placées de chaque côté de la tête, couvrant les oreilles, entourant les yeux et s'arrêtant aux joues. Les joues sont de couleur feu, de préférence pâle.
Deux marques feu placées au-dessus de l'arcade sourcilière viennent « quatroeuiller » les yeux. On trouve aussi des traces feu à la face interne de l'oreille et des truitures le long des membres. Quelques poils fauves peuvent apparaître à la partie supérieure de l'oreille sans donner pour autant à la tête un aspect tricolore. Parfois, il existe au bas de la cuisse une tache typique feuille morte dite « marque de chevreuil ».
TAILLE :
Hauteur au garrot :Grand :Mâles :65 à 72 cm.
Femelles :62 à 68 cm.
Petit :Mâles :56 à 62 cm.
Femelles :54 à 59 cm.
Avec une tolérance de plus ou moins 1 cm.
DEFAUTS :
Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité.Tête :Courte
Crâne large,
Oreille courte, attachée haut,
Absence totale de feux.
Corps :Manque de volume, Dessus mou, Croupe avalée, Fouet dévié.
Membres : Ossature insuffisamment développée, Épaule trop oblique ou trop droite, Pieds écrasés, Angulation arrière droite, Jarrets clos, vus de derrière.
DEFAUTS ELIMINATOIRES :
Chien agressif, chien peureux.
Manque de type et en particulier crâne large et rond.
Prognathisme inférieur ou supérieur.
Œil clair.
Toute autre robe que celle prévue au standard.
Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d'ordre physique ou comportemental sera disqualifié.
N.B : Les mâles doivent avoir deux testicules d'aspect normal complètement descendu dans le scrotum.
STANDARD DE TRAVAIL
Aptitudes
Nez : Puissant et fin
Voix : Sonore, abondante, de tonalité profonde et grave, bien timbrée avec des modulations très caractéristiques, hurleur.
Physique : De train moyen et soutenu, très endurant.
Psychique : Appliqué et tenace. Très chasseur. Courageux, sans agressivité. Facile à mettre en meute et aux ordres.
Comportement
Doit être celui d'un chien de chasse à tir, même si parfois il lui arrive, en meute, de forcer un animal. Excellent rapprocheur, assez dépêchant, il recherche les voies de la nuit au sol ou aux branches. Il donne de la voix dès qu'il a relevé les premiers indices celle-ci s'amplifie au fur et à mesure que l'on s'approche du lancé, puis reste régulière pendant la menée. Son application fait que la quête peut sembler un peu longue mais elle garantit l'efficacité dans des conditions difficiles. Malgré son application, il peut pendant la quête faire preuve d'initiative lui permettant d'assurer le lancé plus rapidement. Il maîtrise parfaitement les phases importantes et délicates que sont le rapproché, le défaut ou le forlongé. Il est spécialiste de la difficulté, ce qui modère sa vitesse. Lorsqu'il est utilisé pour la chasse du gros gibier, son courage lui permet de tenir l'animal aux abois assez longtemps. Il rallie facilement sur les chiens de tête et chasse bien en meute.
La race de SAINTONGE
(Chasseur Français N° 812 de 1964)

Un de mes anciens concitoyens saintongeais, installé depuis quelques mois à Constantine, doit être pris de la nostalgie du pays de ses jeunes ans. Il m'écrit : « Pourquoi ne feriez-vous pas un article sur cette race des chiens saintongeaise que l'on dit disparue et qui fut si renommée ? Je n'en ai Jamais vu, et bien d'autres comme moi seraient sans doute intéressés par une étude sur ces chiens. »
Qu'il n'en ait jamais vu 1 II n'y a rien que de très normal ! et aucun homme actuellement encore de ce monde n'a jamais pu en voir t
Les derniers représentants de la race pure constituaient la meute célèbre de M. Saint-Légier.
Or vers 1849 — les loups — qui étaient la spécialité du maître d'équipage — avaient disparu. M. de Saint-Légier fit don à M. Auguste Henness de, « son équipage tout entier ». Ils y ont été immédiatement transformés en anglo-saintongeais, bien connus sous le nom de « Têtes noires du Pas des Chaumes ». Le premier croisement provenait de l'alliance de l'étalon anglais Firebrand et de la Saintongeaise Magicienne. Quelques autres des derniers Saintongeais étaient passés chez M. de Carayon-Latour qui produisit avec eux les magnifiques et excellents Gascon-Saintongeais dits de Virelade.
On peut donc en conclure qu'il y a plus de cent ans qu'il n'existe plus un Saintongeais strictement pur.
On cite bien une chienne du nom de Calypso exposée en 1863, au sujet de laquelle le marquis de Dampierre qui, pendant sa jeunesse, avait chassé avec le Comte de Saint-Légier qu'il retrouvait en elle le type qu'il croyait disparu depuis vingt-cinq ans. Avec « sa tête sèche et osseuse, ses oreilles fines, longues et noires, ses taches de feu pâle, son encolure dégagée, ses pattes de lièvre, son air de noblesse, sa voix profonde rappellent parfaitement le portrait type de cette race ». Mon correspondant me confie : « Ce qui me taquine, c'est que le premier chien courant que j'ai acheté m'a été vendu comme un quasi pur Saintongeais. Il était presque tout blanc, avec quelques taches feu, de haute taille, à tête allongée. Il avait une voix grave, il en usait même un peu à tort et à travers. »
Deux caractéristiques de ce chien montrent plus particulièrement qu'il était loin d'être quasi pur ! Jamais un Saintongeais n'était bicolore à taches fauves. Le Saintongeais était plutôt chiche de voix.
L'origine de la race n'a jamais été tirée au clair. On s'est borné à supposer qu'elle était née du croisement du Saint-Hubert blanc et du Saint-Hubert noir 1 D'après les détails fournis sur le type et la façon de chasser du chien de Saintonge, je serais fort étonné qu'il n'y ait que ces deux variétés dans sa famille. Voici la description qu'en fait le Comte Le Couteulx : « Blanc avec taches noires, oreilles noires, palais et testicules noirs ; marqués de feu pâle au-dessus des yeux, légèrement truites de noir sous poil ; de la plus haute taille 0,66 à 0,77 centimètres, tête décharnée, nez légèrement retroussé — ou du moins faisant cet effet par suite de la grande largeur et épaisseur des narines ; paupières inférieures très tombantes ; oreilles demi-longues fines, très papillotées, le rein assez étroit et courbé, le flanc sec et décharné, la poitrine profonde, la flatte de lièvre. Ils sont généralement un peu-droits sur leur devant et leur vitesse est encore assez grande, leur allure étant composée d'un bon branle de galop mêlé d un trot allongé et soutenu. Ils ont une gorge magnifique mais fournissent de loin en loin. Leur nez est exquis. Ils sont entièrement droits 'dans la voie, ont une allure régulière et toujours la même et le grand chasser du chien d'ordre. Ils chassent toute espèce de bêtes et fort bien le loup. « Plus grand, plus beau, plus noble que ceux de presque toutes les races françaises, pur de toute alliance depuis plus de trente générations, le vrai chien de Saintonge, avec sa poitrine profonde et son flanc resserré, sa patte sèche et allongée, son rein arqué et sa queue effilée ressemble beaucoup au lévrier, et s'il ne brille pas au premier rang, c'est qu'il n'en a pas la volonté et que sa manière de crier retarde un peu son allure. Il va sans se presser, confiant dans son fond et son odorat étonnant. Plutôt que de mettre bas, il consentira peut-être à chasser en queue, mais sa ténacité viendra à bout de tout ; au débucher, son dos à ressort le placera bientôt en bon rang, et après dix heures de course sur un vieux loup, il fera couler à fond le brillant matador, qui le matin le laissait loin derrière. Il est très disciplinable et facile à. mener en meute. »
Dans tout cela, trouvez-vous quelque chose qui rappelle la souche Saint-Hubert ?
Le descendant français du Saint-Hubert est en réalité représenté par le Bruno du Jura type Saint-Hubert. Il est dit la race la plus lourde de nos chiens courants. Son dos est long et large. Il est de forte ossature. Son fanon et surtout sa tête lourde et massive, avec son long museau, ses babines et son front plissé, le font particulièrement remarquer. Tête, puissante et lourde, des oreilles attachées bien en arrière et bas, plissées et tournées, sont toujours très grandes et lourdes.
Méditez bien ces quelques caractéristiques Saint-Hubert et rappelez-vous la constatation du Comte Le Couteulx : « Le Saintongeais ressemble au lévrier » par sa distinction, par sa poitrine profonde, par son dos étroit et légèrement courbe... et par son galop, qui en plaine le place au tout premier rang après de longues heures de chasse.
Et pourquoi n'aurait-il pas du sang lévrier ? Car c'est vraiment le seul chien qui soit capable de léguer ce grand chic et cette suprême distinction faisant du Saintongeais « le plus grand, le plus beau, le plus noble de presque tous les chiens français » selon le jugement même du comte Le Couteulx, qui dans un autre passage écrit « on dirait un lévrier/ ».
Si l'on ignore réellement l'origine première de la race de Saintonge, on sait comment a été constituée la famille des Saintongeais Saint-Légier. Voici ce qu'on peut lire dans l'ouvrage de Pierre Mégnin : « D'après une note écrite de la main d'un gentilhomme, le marquis de la Porte-aux-Loups, et conservée dans les papiers de sa famille : au moment où éclata la Révolution de 1789, les derniers représentants de l'antique race de Saintonge étaient une lice nommée Minerve et deux chiens nommés Mélanthe et Pouilleux. Ces chiens, laissés au château de Beaumont, près de Gémozac, lors de l'émigration du marquis, furent recueillis par un régisseur fidèle qui les ramena sains et saufs à son maître, lorsqu'il put rentrer en France. M. de la Porte-aux-Loups, quelques années plus tard, donna ces trois chiens à M. de Saint-Légier, son neveu, 'qui en fit la souche de la nouvelle race de Saintonge encore perfectionnée par des croisements bien entendu.
Le comte Le Couteulx décrit ainsi leurs qualités de grands et beaux chasseurs : « Le vrai chien de Saintonge avait une gorge superbe, un peu sourde toutefois, et un nez excellent, très droit dans la voie et possédant assez de train, souvent chiche de voix. Son fond était étonnant. Les anciens compagnons de chasse de M. de Saint-Légier en citent des exemples extraordinaires : « Un vieux loup attaqué entre Saintes et Blaye aurait été pris en trois jours dans les montagnes du Limousin. Rien n'était plus beau que de voir la meute de M. de Saint-Légier, rapprochant en plein midi, sur des plaines calcaires et dénudées des voies du vieux loup, qu'elle allait lancer quelquefois à cinq ou six lieues du découpler. »
Pour prendre un vieux loup après trois jours consécutifs de course, il fallait de vrais rudes chiens 1 Et ces rudes chiens, en quelques années, ne furent plus que l'ombre d'eux-mêmes, par suite de l'influence désastreuse d'une consanguinité excessive.
Ceux qui vers 1849 allèrent au Pas des Chaumes étaient d'une déficience physique et morale complète et désolante. Et pourtant le vieux sang saintongeais n'était pas éteint. Dès la première infusion de sang anglais, santé, vigueur et qualités de chasse réapparurent aussitôt.
Voici ce qu'ils étaient redevenus : « Vîtes sans exagération, d'une résistance et d'une tenue admirables, criant bien, parfaitement sûrs de change dès leur première année de chasse ces chiens exceptionnels devinrent célèbres en Vendée et en Poitou. »
En évoquant le souvenir des défunts chiens si réputés de mon pays, je ne puis m'empêcher d'avouer que je n'ai jamais compris pourquoi, dans la langue vénerie, on les appelle souvent des Saintongeois ! Nous, les gars de Saintonge, nous nous nommons Saintongeais ! L'appellation Saintongeoise sonne mal à nos oreilles... Alors pourquoi affubler ces chiens d'un qualificatif aussi déformé et si peu couleur locale ?
Paul Daubigné.
Nationale d'Elevage 2008

Nationale d'elevage 2008 a St astier, Club du Bleu.
Juge : Mr Goubie
CALICE :............ 1 er Prix Excellent RCACS Classe ouverte.
Nationale d'Elevage 2009

La 41 éme Nationale d'élevage du club du bleu a battue le record de participation avec 151 Ariegeois et plus de 730 chiens au total. Une organisation parfaite, un grand remerciment a toute l'équipe et un grand BRAVO a Daniel BENAZETH.
DERBY :....... 1er prix Excellent en classe jeune male.
DRAGON :.....2éme prix Excellent en classe jeune male.
DUNE :..........4éme prix Excellent en classe jeune femelle.
CALICE :.......Excellent en classe ouverte femelle.
Nationale d'Elevage 2010

NATIONALE D'ELEVAGE 2010 a Salon de Provence, une trés belle nationale, un grand bravo a Mr et Mme REY Alain pour l'organisation, merci a tout les bénévoles du club, cette année nous n'avions engager que CALICE, 28 Petit Gascon Saintongeois au total.
- CALICE ........... 3 éme Prix Excellent en classe Travail Femelle.

Le podium de la classe Travail Femelle avec CALICE 3 éme et la Reserve du CACS pour DRAGONE Danse avec les Loups a Mr Roujon Laurent.
Regionale d'Elevage 2010

REGIONALE D'ELEVAGE CLUB du BLEU a ORGNAC L'AVEN en ARDECHE.
Résultats :
- CALICE.........: 1 er Prix Excellent Classe Travail Femelle.
- DERBY.........: 4 éme Prix Excellent Classe Travail Male.
CALICE : Meilleur Petit Gascon Saintongeois de la Régionale
Mr Crouzet a jugé les Petit Gascon Saintongeois, Derby étant née chez lui c'est Mr Marty qui a jugé ce dernier. Nous tenions a le préciser.
Nationale d'Elevage 2011
Nos chiens née a l'elevage a la Nationale d'Elevage
CLASSE TRAVAIL FEMELLES - JUGE M. RHUL Gilles ———————————
4e EXCELLENT ECLIPSE DANSE AVEC LES LOUPS LOF : 006670/01188 Tat : 2GEH 838 née le 02/04/2009 (U'VICOMTE II X CALICE) Prod. M. LEVILDIER Thierry Prop. M. GUIMBAUD Eric. Excellente tête. Excellents corps. Excellents antérieurs. Raide dans ses postérieurs à la marche
Nationale d'Elevage 2012
Nos chiens née a l'elevage a la Nationale d'Elevage
CLASSE TRAVAIL FEMELLES - JUGE Mme FABRE Marie-Annick —————————
4e EXCELLENT DRAGONE DANSE AVEC LES LOUPS LOF : 006322/01128 Tat : 2GCH 913 née le 08/07/2008 (U'VICOMTE II X VANILLE) Prod. M. LEVILDIER Thierry Prop. M. ROUJON Laurent. Excellente construction d'ensemble. Excellente denture et pigmentation. Babines et Fanon prononcés. Excellente poitrine, le dessus pourrait être plus soutenu. Excellentes allures.
Nationale d'Elevage 2013
Nos chiens née a l'elevage a la Nationale d'Elevage
CLASSE TRAVAIL FEMELLES - JUGE M. THONNAT Gérard ——————————
4e EXCELLENT DRAGONE DANSE AVEC LES LOUPS LOF : 006322/01128 Tat : 2GCH 913 née le 08/07/2008 (U'VICOMTE II X VANILLE) Prod. M. LEVILDIER Thierry Prop. M. ROUJON Laurent . 58 cm. Sujet bien construit un peu haut d’État. Excellente poitrine. Bon dessus. Attache du fouet un peu basse. Tête typée. Très bonne oreille. Bonne présentation
Nationale d'Elevage 2014
Nos chiens née a l'elevage a la Nationale d'Elevage
EXCELLENT En classe TRAVAIL jugée par M. GENICHON Gérard :
DRAGONE DANSE AVEC LES LOUPS (Prop : M. ROUJON Laurent Prod : M. LEVILDIER Thierry)
EXCELLENT En classe TRAVAIL jugée par M. GENICHON Gérard :
DUNE DANSE AVEC LES LOUPS (Prop : M. LAUZIN Michel Prod : M. LEVILDIER Thierry)
Résultats Brevet Sanglier de Valsauve le 28/03/10 Club du St Hubert

Le brevet avait lieu en parc, les points sont limités a 140 c'est le seul brevet ou nous avons été pris malgré plusieurs demande.
Meute a Guimbaud Eric, Royer Christophe et Levildier Thierry.
Au découpler les chiens rapprochent et un ferme se produit, les sangliers sont lançés et trois menées se forment durant l'épreuve beaucoups de ferme, les huit chiens finiront sur un seul sanglier, les juges ont soulignés les magnifique gorges des chiens, leurs tenacités et les fermes.
Ont obtenu :
-Clarine.................: 130 Pts TB - Guimbaud Eric
-Cybelle.................: 130 Pts TB - Guimbaud Eric
-Caline...................: 130 Pts TB - Guimbaud Eric
-Duchesse.............: 130 Pts TB - Royer Christophe
-Dune....................: 125 Pts TB - Royer Christophe
-Dauphinoise..........: 135 Pts TB - Royer Christophe
-Calice...................: 140 Pts TB - Levildier Thierry
-Derby...................: 130 Pts TB - Levildier Thierry
Résultats : Meilleure Meute du Brevet et Meilleure Chienne CALICE.
Au total 16 meutes sont passées durant ces trois jours.
6 le vendredi
5 le samedi
5 le dimanche
Satisfaits de nos Petit Gascon Saintongeois car les chiens n'avait jamais chasser ensemble.